J’ai cette voix qui vit.
Qui veut vivre au dehors,
Être entendue
Pas une voix pour lever une gigantesque vague
Mais une voix pour une oreille,
Une voix douce et intime,
Une voix perçue que par toi qui me lis.
Pour murmurer les saveurs intenses,
Les saveurs immenses,
Les saveurs si brûlantes qu’elles ne peuvent être tues.
Pour dire combien vivant est le vide,
Comment tout autour l’air chante,
Une voix pour cueillir du bout des doigts ce qui peut être lu.
Une voix dispersée dans le tableau d’un soir,
Une voix dans le regard.
En ce moment, tu peux aller voir le projet d’impression des Poèmes du Froid sur Ulule
C’est par ici !
Encore un beau poème du froid écrit sous les tropiques …